SCÈNE G
PLAN 8
Ce gros plan est sombre pour marquer l'horreur de la tonte. Jeanine Morisse plonge dans l'ombre et en ressort, ce qui donne l'impression d'une sorte de noyade dans l'horreur et accentue la brutalité du plan. Seules les mains des surveillantes sont visibles ce qui accentue encore plus leur brutalité.
MAKING-OF
« Voilà je passe dans le bâtiment, c'est mon tour. Dirigée sur la droite par une allemande. Bousculée et assise de force sur une chaise. Une déportée avec une surveillante allemande me passent sans douceur un peigne dans les cheveux. Peigne qui vient de servir à des milliers de têtes avant la mienne, et me montrent horrifiées des poux entre les dents du peigne. Poux, madame, poux! Un prisonnier arrive avec une tondeuse qui s'accroche aux mèches, me tond, mais me tond. Double zéro! »